La beauté de l'île de Sein, la poésie de l'écriture et une belle ode à la simplicité. Dans Trois éclats toutes les vingt secondes, Françoise Kerymer nous offre 280 pages pour se ressourcer.
Quatrième de couverture :
L'île de Sein, fragment de terre sur l'océan, lande aride au ras de l'eau, petite terre plate au bout du nez de la France, dans le Finistère.
Début juillet, Emma débarque avec Camille, son fils de 7 ans. La maison de granit est ridiculement minuscule, humide et sans confort. Ici, tout agresse Emma, qui ne pense qu'à repartir. Mais l'exil est imposé par son mari, pour deux longs mois d'été... Emma dort et fume trop, pleure beaucoup, malgré le soutien d'Armelle, la restauratrice au grand cœur, et de Ronan, marin de la navette quotidienne avec la grande terre.
Camille, lui, est curieux de tout. Il s'émerveille avec Louis-Camille, le compositeur solitaire, et découvre l'Atlantique, sa magie, ses mystères. Il prend des risques, joue avec le danger.
Elle, la mère hyperémotive. Lui, le fils trop grand dans sa tête d'enfant. L'île, fragile et invincible. Deux mois qui les marqueront à vie.
Mon avis :
Il m'a fallu un peu de temps pour apprivoiser le caractère si particulier d'Emma et de Camille. Elle, se plaignant de tout et surtout de son fils. Lui, colérique et provocateur. Puis la magie a opéré peu à peu. J'ai été touchée par leur histoire, leur passé et celui des habitants de l'île. J'ai été émue par la beauté de l'île de Sein qui transparaît dans la poésie du texte. Et j'ai beaucoup aimé cette ode à la simplicité et à l'amour sincère, ce moment d'évasion que nous offre Françoise Kerymer.
Au final, j'ai aimé ce roman comme on déguste un bon vin en terrasse, au bord de la mer : on profite de l'instant présent, de ce moment de simplicité qui permet de recharger les batteries. Un pur bonheur au dépaysement garanti.
Trois éclats toutes les vingt secondes de Françoise Kerymer, Pocket, 2016, 282 pages
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